Depuis plus d'un an, je souffre de l'épaule droite.

En septembre 2010, je suis allée voir une ostéo qui m'a dit que j'avais une épaule gelée et que cela pouvait durer au moins 1 an. Il est vrai que l'amplitude de mon bras droit diminuait et je commençais à avoir un peu mal.

Mi avril 2011, je suis retournée vers l'ostéo car je souffrai de plus en plus. Je savais qu'à la fin du mois, je co-dirigeais un gala de musique et j'avais du mal à assurer la direction de la fanfare.

L'ostéo m'a dit que cela allait mieux, mais qu'il fallait que j'ai de la patience. Alors j'ai patienté...

J'ai tenu, avec des anti inflammatoires que mon "chef" du boulot me donnait et j'en avait acheté aussi. Je ne pouvais plus lever le bras seul et début juin, pour écrire au tableau je prenais mon bras gauche pour lever le droit et écrire. L'enfer commençait...

Tout le mois de mai et de juin à été compliqué, j'étais alors adjointe chef de travaux dans un établissement lyonnais : La martinière Diderot. Cela a impliqué qu'il y avait beaucoup d'examen à préparer. Des plannings de passage d'oraux de plus de 150 candidats, des salles à préparer (porter des tables, des chevalets....), des accueils de jury à prévoir, des dossiers complets pour chaque jury ( fiche de notation, rappel des obligations et compétences à évaluer...). Sans compter que les autres sections fonctionnaient encore, avec les commandes, le budget et je me suis même inscrite pour passer le concours de Chef de Travaux. Vous pensez bien qu'en jonglant avec tous ceci, je n'ai pas eu le temps de préparer quoi que se soit. Et, j'ai été recalé.. Bof!!! Snif !! Tant pis la prochaine fois, il faut que je pense d'abord à moi et les autres : PFI!!!!!! Je sais que je suis incapable de réagir de cette façon.

Donc tous ceci pour vous dire, que je me suis pas vraiment reposée. De plus, il faut dire que je fesais des kilomètres en voiture pour me rendre au travail (92km aller). Même si  en décembre 2010, j'avais investi dans une voiture assez confortable, j'avais de plus en plus de mal à passer les vitesses. ( VIve les boites automatiques...). Quand je rentrais le soir, il m'arrivait de pleurer, car je souffrais beaucoup. Passer la 1ère et 2ème cela allait, la 3ème et la 4ème commençait à être douloureux mais la 5ème et la 6ème s'était une horreur!!!.

J'ai tenu jusqu'au bout de chez bout. C'est à dire mi juillet. Ensuite, j'ai enfin pensé à moi et entamé la visite chez le toubib. De là se sont enchaînés une radio ou on découvre une calcification assez impressionnante 15.8mm.  2 infiltrations guère concluantes, puis le toubib qui m'envoit chez un chir. De là on me fait un arthro scanner. Examen assez douloureux ou on injeste un liquide qui doit être mis dans l'articulation. Puis c'est l'IRM. ET l'a pas grand chose de plus, mais toujours des douleurs. Le chir décide d'effectuer une acromioplastie de l'épaule droite en octobre 2012. Guère d'amélioration, et une algodystrophie se déclare ce qui va paralyser les mouvements durant de long mois.

On arrive maintenant presque fin juillet, et quelques examens plus tard ( chez le professeur Jérôme Allain à Créteil) avec un spécialiste de l'épaule et me voici presque réparée.

Je peux à nouveau conduire mon véhicule. Je n'effectue que de faibles parcours, car j'ai toujours des difficultés à maitriser les changements de vitesse. Je continue la balnéothérapie, je prends toujours des anti douleurs, je suis prise en charge par le centre de la douleur de l'hopital de Roanne. Oh bien sur, je ne lève pas le bras très haut, mais il y a des progrès d'amplitudes.

J'ai pus obtenir un Congé Longue Maladie d'un an. Je ne pensais pas y avoir droit. La responsable au rectorat m'a conseillé de faire une demande et je pense que le dossier était suffisant pour l'obtention de ce congé.

En septembre, je compte bien reprendre mon travail. Mais là encore, des papiers qu'ils ne faut pas oublier de remettre à son employeur 1 mois avant la date prévue pour reprendre son activité suite au CLM.